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Rapport d’activité 2023

 19 juillet 2024

Le Rapport d’activité 2023 de notre Fondation est sorti. Il témoigne du travail remarquable de nos équipes pour la santé des 13 000 jeunes pris en charge dans nos 26 cliniques et établissements médico-sociaux. L’occasion de revenir sur une année marquante à plusieurs titres. Et tout d’abord parce qu’elle a été celle des 100 ans de notre Fondation.

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Convention entre la FSEF et les Arts et Métiers

 19 octobre 2020

Le 14 octobre, la FSEF et l’École Nationale Supérieure des Arts et Métiers ont signé une convention définissant les grands principes de leur coopération pour la mise en place de dispositifs répondant aux besoins de santé des étudiants des 8 campus d’Arts et Métiers sur les composantes prioritaires du bien-être et de la santé mentale.

L’objectif est de renforcer les facteurs de résilience, individuels et collectifs, face aux enjeux de l’engagement universitaire, professionnel et citoyen : prévenir l’anxiété et la dépression, éviter l’isolement et les risques suicidaires, lutter contre les addictions, identifier les situations de harcèlement…

Deux programmes sont ainsi engagés :
1. Baptisé « EVA » pour Écoute Veille et Accompagnement, ce dispositif innovant et intégratif, coordonné par le Dr D. Monchablon, psychiatre FSEF, s’appuie sur les ressources et le savoir-faire de la FSEF, et se décline en plusieurs composantes :

  • Pour les étudiants : des consultations psychologiques et psychiatriques (en présentiel et à distance) et des actions de préventions collectives ;
  • Pour les professionnels : un dispositif de conseil et de sensibilisation aux bonnes pratiques pour la résolution de situations psychologiques problématiques individuelles ou collectives (« FIL HARMONIE »).

2. Baptisé « PEER CARE », pour Programme d’Enseignement et d’Entraide au Repérage des Conduites A Risques chez les Étudiants , ce dispositif est assuré par l’équipe du Dr O. Phan, pédopsychiatre et addictologue FSEF. Il propose des formations aux étudiants et professionnels de l’Ecole visant à réduire ou limiter les risques dans les consommations de produits dangereux (notamment alcool), et contribuer au repérage précoce des comportements à risque et des conduites addictives.

Ces dispositifs sont le fruit d’une étroite collaboration et ont pu être mis en place grâce au soutien actif de l’ensemble des associations étudiantes ainsi que des Alumni (la Société des Ingénieurs Arts et Métiers et la Fondation Arts et Métiers). Ils complètent les missions assurées sur certains campus par les services de Médecine Préventive Universitaire et s’articulent avec les ressources sanitaires locales.

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Congrès de la Psychiatrie Nantes 2018

 

La place des études dans les soins psychiatriques à l’adolescence : de la détection précoce aux soins post-aigus
Orateurs : 
Président : Nathalie Godart PARIS
Communication 1 : fléchissement scolaire et souffrance psychique: importance de la détection précoce. Laurent Pinel, Sceaux

Communication 2 : Échec scolaire et troubles psychiques : intérêt du soin-étude en hospitalisation pour adolescent et le jeune adulte. Véronique Laccourreye, Sablé sur Sarthe

Communication 3 : Association de soins psychiatriques, somatiques et de la scolarité dans la prise en charge de suicidants graves (pronostic vital en jeu). Philippe Lesieur, Bouffémont

 

Texte du résumé :

A l’adolescence, et il en est ainsi depuis l’enfance, l’école est l’espace privilégié extra-familial où s’expriment et se jouent les enjeux du développement psychique. Aussi, les failles, les facteurs de risques aux troubles psychiatriques, y seront challengés. Le fléchissement scolaire ou l’échec deviendront ainsi les signes très vraisemblables d’une souffrance psychique ou d’un trouble psychiatrique sous-jacent.
Non pris en comptes ces troubles feraient passer l’école de lieu de construction à celui de lieu d’exclusion. Le travail de détection et d’intervention précoce, là où le trouble s’exprime, a pour but de préserver les chances et d’éviter l’engrenage du cercle vicieux : celui d’un mal être qui engendre l’échec qui aggrave le mal être…

Lorsque le soin devient inopérant la question de la scolarité prend des allures de paradoxe : comment maintenir une inclusion que l’échec du soin rend incompatible ? Parler de soin global en psychiatrie de l’adolescent c’est considérer le rôle de l’environnement aussi bien dans ce qui fait défaut que dans ce qui fera réparation. S’il n’est plus possible d’envisager le soin psychiatrique de l’enfant et de l’adolescent, voire du jeune adulte, sans y inclure le lien avec la famille, il doit en être de même avec l’école et l’insertion. Dans une pratique de plus de 60 années à la Fondation SEF, d’association de la scolarité aux soins psychiatriques force est de constater que là où le soin était en échec et la déscolarisation acquise, il était possible de faire que la scolarité rende le soin à nouveau accessible. Cela se peut si l’articulation soin-étude ne se fait pas dans une stricte complémentarité pluridisciplinaire, de juxtaposition et d’association dans le temps, mais cette fois–ci de façon transdisciplinaire : la scolarité devient média du soin psychique parce que le soin s’opère dans un même mouvement. Au cours d’une réflexion à propos des soins de suites médicalisés dispensés à des adolescents polytraumatisés dans les suites d’une tentative de suicide grave (avec pronostic vital en jeu), le Pr Philippe Jeammet avait avancé cette hypothèse d’une “médiation fonctionnelle forte” des soins de suite sur la possibilité de mobilisation psychique, c’est-à-dire que le soin de l’un puisse impacter le soin de l’autre, l’un accompagne l’autre dans la réciprocité. Le soin-étude, c’est de cela qu’il s’agit.

Vendredi 27 mars  Les arts du cirque à l’hôpital : cirque-outils au service de la personne…et du projet de soin

à la Clinique Jean sarrailh

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Jeudi 25 septembre à 16h30, Marie-Christine Lemardeley visitera le chantier du Centre Colliard de la Fondation Santé des Etudiants de France en présence de Ian Brossat, Adjoint à la Maire de Paris chargé du logement et de l’hébergement d’urgence, Bernard Jomier, Adjoint à la Maire de Paris chargé de la santé, du handicap et des relations avec l’AP-HP, et Christian Forestier, Président la Fondation Santé des Etudiants de France, 4 rue Quatrefages à Paris 5ème Ce centre accueillera un foyer d’hébergement pour étudiants lourdement handicapés avec 16 logements domotisés, un centre de santé, un centre de planification et d’éducation familiale, un BAPU (bureau d’aide psychologique pour les étudiants) et un relais étudiants Lycéens.

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